A la soupe

Elle lui sourit et lui rendit son baiser

- Tout comme tu ferais un bon père..

Elle lui pris la main et se retourna vers les arbres pour les regarder alors que le vent soufflait dans ses cheveux et lui chatouillait la nuque.

Il contempla les arbres également un lon moment, avec sa belle dans ses bras, comme si le temps était arrêté sur un moment de tendresse rare qui lui manquait parfois quand ils étaient contrain de se cacher, au sanatorium, pour ne pas dire tout le temps...

Mary était devenu une part de lui, et il l'aimait plus que tout au monde, il ne voulais pas la perdre et voulais si un jour on lui donnait cette chance, fonder une famille avec elle.

Elle se retourna vers lui d'un air triste

- Il va falloir retourner la bas... Ca fait longtemps qu'on s'est absentés on va avoir des ennuis si on nous trouve ici ...

Elle regardait une dernière fois les arbres, et ensuite se tourna vers le Sanatorium tout en caressant la main de Gabriel dans la sienne.

Sous ses caresses tout les poiles de son bras se hérissant en un frissons de plaisir, le simple fait d'être en contacte avec sa peau si douce le transportait dans un monde de bonheure et de désires.

Répondant à une impulsion il souleva Mary de terre la porta tel une princesse dans ses bras et la regarda sous cette lune d'argent dans ses yeux magnifique, comme si leur âme se mêlait l'une à l'autre dans se regard, il dit.

- Je t'aime...

Avant de l'embrasser longuement...

Elle se blotti contre lui et ferma les yeux en sentant son odeur qu'elle aimait tant. Elle ne voulait plus jamais partir de cet endroit, elle voulait que le temps s'arrête mais elle ne pouvait pas rester ici à son plus grand déplaisir ...

Elle le regardait puis, prit sa main et avança vers le Sanatorium

- Moi aussi je t'aime

Il la suivit main dans la sienne, marchant lentement pour retarder le plus possible le moment où il devrait la lacher dans le hall, et que leur vie devrais reprendre un train ennuyeux.

Il espérait très vite rencontrer Clara pour mettre au point un plant d'action, leur permettant d'avoir un peu plus que quelque minute d'intimité, de façons à profiter un peu plus de la présence de son être aimer.

Alors qu'il songait à tout ça il la regardait les yeux un peu vague trébuchant parfois, toute son attention étant prise par sa contemplation, et ses songes.

Mary avançait d'un pas assez rapide par rapport à Gabriel et regardait de temps en temps derrière elle. Quand elle ne se retournait pas elle fixait le Sanatorium d'un air anxieux alors que son coeur battait assez rapidement.

Vers la fin elle voulu tirer Gabriel mais ralenti finalement et marcha à son allure tout en gardant le même comportement. Quand ils arrivèrent aux marches, elle les sauta quatre à quatre et poussa vivement la porte d'entrée.

S’ennuyant fermement depuis quelques heures , Clara avait fait un grand tour du propriétaire puis s’était installée dans la salle commune pour lire un nouveau livre.

Enfin nouveau pour elle, car l’antique reliure ne laissait pas de doute sur l’age avancé de cette œuvre: un balzac. Eugénie Grandet plus précisément. Oh !ce n’est pas pour le titre ou l’auteur que la jeune fille avait voulu s’y essayer, Balzac avait un style compliqué et pas très grand public, ni pour l’histoire qui lui était encore étrangère, mais bel et bien pour l’odeur caractéristique des vieilles imprimeries que portait ce livre!

« A Maria, Que votre nom, vous dont le portrait est le plus bel ornement de cet ouvrage, sois ici comme une branche de buis béni … »

La préface plut à Clara qui se plongea dans ce roman installée au milieux de pensionnaires bruyant et agités.

Gabriel entra dans la salle commune où il trouva enfin la personne qu'il cherchait occupée à lire un livre dans son coin, Clara comme à son habitude avait de très bon goût se dit-il mais ce n'étais pas le moment de parler litératrure mais bien de monté un plant pour à la fois embêter le plus possible le père de la jeune fille et pouvoir profiter de quelque moment passé avec Mary.

Il s'avança alors vers son amie et l'interrompis dans sa lecture à peu près de la sorte...

- Hum pardon mais tu aurais une minute?

La jeune fille était installé les jambes repliées dans un vieux fauteuil club. Ses ballerines à terre elle effleurais le cuir usé du bout des pieds, plongée dans son roman.

« Pour elle la fortune n’était ni un pouvoir, ni une consolation Hum pardon mais tu aurais une minute? Elle ne pouvait exister que par l’amour, par la religion, par sa foi dans l’avenir. »

Le mélange de mots passa comme une soupe de lettre et Clara du relire la phrase pour comprendre que quelqu’un lui avait parlé. Clignant des yeux elle releva la tête, perdue, et tenta de réintégrer le monde réel. Devant elle se tenait un grand jeune homme, d’allure noble et aux cheveux de jais qu’elle mit quelques seconde à identifier, avant de lui lancer un sourire navré:

-Excuse moi Gabriel, mais tu peux répéter je n’ai absolument rien compris .

Refermant son livre, elle se redressa et remis ses pieds dans ses ballerines au sol.

Un peu confut Gabriel lui fit ses excuses.

- Pardonne moi je ne voulais pas te déranger dans ta lecture, mais j'ai besoin de te parler... Je pense qu'il est temps de passer à l'action.

Il avait dit cela en la regardant fixement et sérieusement, attendant une réponse favorable.

Le sérieux de Gabriel était contaminant et elle se leva, tendue, puis fixa intensément ses yeux jaune. Agir, oui c’était une bonne idée! Mais une seule question tracassait la jeune fille: « Comment? »

- Et quel genre de plan traverse cette ingénue petite tête blonde ? Murmura-t-elle d’une voix basse avant d’adopter un volume sonore banal. Mais j’en oublie les politesses, veux tu une tasse de thé ?

Et sans attendre sa réponse elle se dirigea vers le réfectoire, qui à l’inverse de la salle commune, était totalement désert en pleine journée, bien qu’accessible a tous. Le cerveau de Clara était en ébullition tandis qu’elle avançais loin de la foule de patients décérébrés de cet asile, dont elle faisais partie.

Zikei était assis non loin d'eux, et sans vouloir écouter, il entendit la conversation. Passer à l'action ? De quoi ce jeune homme pouvait - il parler ? La étaient les questions que Zikei se posait. Son instinct de tueur raviva sa curiosité et il les suivi discrètement, après tout, la discrétion, il la connaissait très bien lui...
Il resta caché un moment, dans le seul but de voir et d'entendre la suite...

- Voilà c'est simple en fait j'aimera...

Gabriel s'interrompit dans ses explications une voix l'appelant dans son inconcient.

- Je serais toi je me tairais à moins que ne veuille que ton secret s'ébruite mon chère...

- Qu'est ce que tu m'invente encore là Black?

- Vous êtes observez triple buse là au coin de se couloir.

Voulant en avoir le coeur net il se dirigea vers le lieux dis et tomba nez à nez avec un jeune homme à l'air étrange.

- Je peux vous aider?

Kayuso était assis dans un coin en dessous d'une bouche d’aération qui lui permit d'entendre toute la conversation... Son instinct de survie lui avais donnait comme réflexe d'écouter tout ce qui l'entoure... Son ouïe était supérieur à la moyen... Il se dit ...

-De quoi parle-il ?

Sur ces mots Kayuso ralentis sa respiration pour mieux écouté ce que disais Gabriel, Zikei et la jeune femme...

- Pensais tu pouvoir parler de telles chose sans que personne n'y prete attention ? Je ne sais pas ce que tu compte faire mais cela m'intrigue fortement... Ah et aussi, bravo tu as remarqué ma presence mais, apparement, tu n'as pas vu ce jeune homme sous la bouche d'aeration, il tend l'orreille pour nous écouter, je l'ai deja vu tout à l'heure mais apres tout ça n'est pas mon problème, dit il en souriant.

Zikei se tourna vers la jeune fille qui les regardait sans rien dire :

- Et toi... que fait donc une jeune fille si belle et innocente à comploter dela sorte ? Me serai je trompé en pensant que tu es une de ces fille innofensive ? Je ne t'accuse de rien hein, ni toi ni lui, dit il en montrant gabriel, je veux savoir ce que vous preparez, peut etre pourais je y prendre parti...
Zikei commencait à aimer la scène, il aimait quand le mystère règne sur quelque chose, il était là et attendait une reponse de Gabriel ou de Clara...

Clara se retint quelques instant avant d’exploser quand Zikei s‘adressa à elle: l’incongruité de la situation était si hilarante !

-Décidément, il est impossible de garder un secret ici!

Elle essuya une larme du coins de son œil, cella faisais tellement longtemps qu’elle n’avais pas ri comme ça !

-Mais on ne t’a jamais dit Zikei, que la curiosité est un vilain défaut ? Elle s’approcha du jeune homme, Cela pourrait te porter préjudice à l’avenir, alors fait attention à toi… Je blague, je te l’ai dit je suis une enfant de chœur , ici. Elle lui fit un clin d’œil avant de se tourner vers Gabriel. He bien je pense que nous devrons planifier cette fête d’anniversaire un autre jour, trop de personnes tentent de s’y inviter …
Mais puisque nous sommes tous là, je vous sert quelque chose ?

Elle se dirigea vers le buffet et en sortis quelques verres.

La jeune fille le surpris, il ne s'attendais pas à ce qu'elle rit de la sorte. Il restait septique sur le but de ce petit complot...

- Une fete d'anniversaire tu dis ? Eh bien ! pourquoi pas ?! Mais devrai je te croire ?

L'instinct de tueur de zikei lui faisait toujours douter de tout, bien qu'il appreciait beaucoup cette fille, il ne pouvait lui faire confiance, De plus, meme s'il s'agissait vraiment d'un anniverssaire, le tueur ne voyait que le mal partout depuis la mort de ses parents, il ne pouvais donc pas croire qu!'il s'agissait d'un simple anniversaire. Il se mis assis à une table et regarda la jeune fille et son compagnon avec des yeux remplis de doute...

- Eh bien ! Dans ce cas continuez...

Clara repris son sérieux et servit un café à Zikei avant de se verser elle-même une tasse. La boisson chaude la réchauffa, elle s’assis sur le bord de la table et soupira : décidément elle n’aimait pas mentir et n’était pas très douée pour cela!

-Non bien sur que tu n’est as obligé de me croire, tout comme je ne suis pas non plus obligée de te dire ce que nous comptons faire. Et je ne parle pas du curieux de la bouche d'aération qui peux toujours courrir! Cela ne m’aurais pas dérangé de partager ce mystère avec toi, mais il ne dépend pas que de moi…

Elle tourna son regard vers Gabriel et regarda le jeune homme avant de revenir à Zikei. Malheureusement elle ne pouvais lui répondre, avouer le secret de Gabriel, trahir sa haine profonde envers son père, son projet de vengeance et celui d’amour de Gabriel … Elle ne pouvais être honnête et cela la désolais.

Zikei voyait bien que la jeune fille ne lui dirai pas la verité, il sentait qu'elle ne lui dirai rien, alors il se prononça de manière simple :

-Je vois que tu ne me diras rien, alors je n'ai qu'une chose à dire, si vous avez besoin de moi, surtout toi jeune fille, et bien n'hesitez pas à venir me voir.

Il bu son café d'un trait et se leva pour aller se poster devant la fenêtre. Les mains dans les poches, il examinait le paysage.

Mary alla au buffet chercher un verre d'eau quand elle surprit trois internes, dont Clara qui avaient l'air de préparer quelque chose. Elle s'avança vers eux.

- Bien le bonjour Clara, comment vas tu ? Et ne serait-ce pas Gabriel et Zikei ? Je ne vous vois pas souvent tous les deux.

Elle les regarda tour à tour, et remarqua Kayuso étant plus loin il avait l'air d'écouter la conversation qu'elle venait d'interrompre. Elle leur fit à tous un grand sourire

- Avez vous bien pris vos médicaments ce midi ?

La simplicité de la réponse de Zikei fit rougir Clara qui se senti honteuse et indigne de la confiance du jeune homme. Quand Marie débarqua et transforma l'atmosphère.

-Je vais bien et toi ? souris t-elle à la jeune fille avant de se tourner vers Zikei qui contemplait le paysage.

-Merci, murmura-t-elle, je saurais m’en souvenir.

Elle reporta sa tasse à ses lèvres pour se donner une contenance, mais elle n’avait plus envie de boire. Désormais il leur faudrait être beaucoup plus prudent avec Gabriel. Elle ne savait pas encore quelle serait son plan, mais sa relation avec Marie était en danger. Plus le nombre de personnes au courant grimpait, plus le risque que le secret s’ébruite augmentait en conséquence et Clara ne voulait pas qu’a cause d’elle Gabriel et Marie se trouvent séparés…

Elle regarda Clara d'un air peu convaincu

- Eh bien je vais bien mais j'ai pour devoir de vous donner vos médicaments alors Clara fais "aaaah" s'il te plait.

Elle sourit et sortit d'un flacon une petite gellule rose qu'elle montra à Clara avec un clin d'oeil en lui chuchotant

- Pas besoin d'eau avec cette merveille.

Zikei se retourna vers les deux jeunes filles pour s'adresser à mary :

- Cet asile est remplis de secret n'est ce pas ? De vieux secrets... comme de nouveaux...

Mais bien sur cette question n'etait qu'une diversion qui servit à zikei de prendre son medicament, le mettre dans la bouche et faire mine de l'avaler. L'infirmière ne remarqua rien, personne ne remarqua rien. Zikei se tourna vers clara pour lui adresser un sourire et un clin d'oeil, histoire de la rassurer. Puis il reparti à sa fenêtre laissant les demoiselles discuter entre elles, avec gabriel qui restait la, passif.

Gabriel observait la scène en écoutant attentivement, son regard de braise voyagent entre Zikei et Kayuso, son esprit lutant de toute ses forces contre la rage qui se dressait en lui tel un serpent près à attaquer et qui menaçais de laisser parraitre son coté le plus sombre.

Lorsque Mary approcha, sa voix eux un effet tranquilisant instantanné sur lui lentement il se calma...